Histoire et patrimoine

Histoire et toponymie

Labatmale est un ancien hameau de Coarraze dont les premières traces remontent au XIe siècle. La commune est née de la Révolution Française.

Le toponyme est issu du béarnais « la vath mala », littéralement « la mauvaise vallée ».

Le hameau se nommait originellement Villa de Bas, en référence à sa position géographique au creux des collines environnantes. Ce nom s'est ensuite transformé en Labatmale, la vallée mauvaise. Cette dernière appellation fait référence tant à cette position géographique encaissée qu'aux multiples inondations que la vallée dut subir durant de nombreuses années.

Même si aujourd'hui le village s'est plutôt déplacé sur les coteaux alentour, le cœur du village se trouve toujours à l'emplacement du lieu-dit originel.

Forêt communale 

La forêt communale de Labatmale, située sur le territoire de la commune de Coarraze, est une ancienne forêt seigneuriale qui a ensuite appartenu à la couronne de France. La commune de Coarraze devint propriétaire de la forêt en 1830, selon les écrits de Saint Guily, arpenteur de la maîtrise locale des Eaux et Forêts.

La commune de Labatmale, usagère de la forêt communale de Coarraze, devint propriétaire en 1854 du lot qui lui fut assigné à la suite du cantonnement du droit d'usage.

Patrimoine civil

Un peu d’histoire
Longtemps la lessive s'est faite au bord de la rivière, à Labatmale, dans le Lourrou et le Sausse.
A la fin du XVIIIème siècle pour des raisons de salubrité publique, une loi du 3 février 1851 instaure un financement de l’Etat à hauteur de 30% pour la construction des lavoirs. C’est à cette époque que remonte celui de Labatmale.
Le lavoir évoque le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères. Comme tous les lavoirs, celui de Labatmale a été progressivement abandonné pour laisser la place à la machine à laver, à partir de 1950.
Le lavoir de Labatmale est donc une trace du passé de notre commune et un témoignage d’un temps révolu. Il est un élément de patrimoine à valoriser.

Un peu de technique
Le lavoir de Labatmale est directement alimenté par une source, qui provient de la côte de Labatmale. Par l’effet de la gravité, l’eau de la source alimente la fontaine Saint Roch, s’écoule dans le lavoir pour finalement se jeter dans le Lourrou.

La statue de Saint Roch de la fontaine a quitté quelques semaines son socle centenaire pour être restaurée.

Avec l'aide de la Communauté de Communes du Pays de Nay (Christian Petchot-Bacqué, Marc Dufau et Virginie Rosato) au titre du soutien à la restauration du patrimoine rural non protégé (1500€) et les conseils du CAUE des Pyrénées-Atlantiques (Xalbat Etchegoin et Marie Cassagne) le conseil municipal a choisi l'option d'une sculpture à l'identique, qui a été réalisée par M. Jean Jacques Abdallah.

La presse des Hautes-Pyrénées a titré en pleine épidémie de COVID-19 : « Le saint protecteur des épidémies restauré ».

Un peu d’histoire
Longtemps la lessive s'est faite au bord de la rivière, à Labatmale, dans le Lourrou et le Sausse.
A la fin du XVIIIème siècle pour des raisons de salubrité publique, une loi du 3 février 1851 instaure un financement de l’Etat à hauteur de 30% pour la construction des lavoirs. C’est à cette époque que remonte celui de Labatmale.
Le lavoir évoque le souvenir d'une époque révolue et rappellent le dur labeur de nos grands-mères. Comme tous les lavoirs, celui de Labatmale a été progressivement abandonné pour laisser la place à la machine à laver, à partir de 1950.
Le lavoir de Labatmale est donc une trace du passé de notre commune et un témoignage d’un temps révolu. Il est un élément de patrimoine à valoriser.

Un peu de technique
Le lavoir de Labatmale est directement alimenté par une source, qui provient de la côte de Labatmale. Par l’effet de la gravité, l’eau de la source alimente la fontaine Saint Roch, s’écoule dans le lavoir pour finalement se jeter dans le Lourrou.

La valorisation du lavoir - création d’un écosystème naturel.
Le lavoir de Labatmale a été réaménagé pour accueillir une colonie de poissons rouges et de carpes koï, des poissons japonais d’eau froide.
Le bassin est désormais un écosystème naturel à part entière.

La source : elle permet la fourniture continue d’une eau fraiche et de qualité, sans produits chimiques ni chlore. Elle est idéale pour la vie des poissons et des plantes.

Le système d’écoulement permanent de l’eau : il permet un renouvellement permanent de l’eau, évite la pollution de l’eau par les déjections des poissons. Ainsi, pas besoin de pompe électrique !

Les plantes : on trouve dans le bassin des plantes aquatiques nécessaires au l’oxygénation du bassin. Les plantes absorbent les déjections des poissons, qui leur servent d’engrais pour leur développement et contribuent à la propreté de l’eau.

Les pots des plantes : Les petites pierres que vous pouvez observer dans les pots, c’est de la pouzzolane, une pierre volcanique qui permet l’installation des bactéries. Ces bactéries, elles aussi, grignotent et dégradent les déjections des poissons. En outre, vous pouvez observer à votre droite un pot gris, où s’écoulent les eaux qui proviennent du lavoir. Ce pot fait office de filtre : les racines de l’iris d’eau et la pouzzolane qui s’y trouvent emprisonnent les particules nuisibles à la qualité de l’eau du bassin.

L’abri du lavoir : le lavoir est couvert, et heureusement ! Il protège l’eau du soleil. Sans couverture, la température de l’eau pourrait varier de manière nuisible pour les poissons, l’eau du bassin pourrait verdir (à cause des algues). La couverture du lavoir permettra de protéger le bassin d’éviter de geler en cas d’hiver rigoureux.

Enfin, les poissons : les poissons sont évidemment les principaux habitants de cet écosystème. On y trouve des poissons rouges et des carpes koï, des poissons japonais qui résistent parfaitement à une eau froide, voire même au gel en surface du bassin. Les déjections des poissons sont un engrais pour les plantes, qui y poussent d’autant plus vite. Parmi ces poissons, les carpes koï peuvent vivre jusqu’à près de 200 ans dans des conditions idéales. L’espérance de vie moyenne d’un poisson rouge est de 30 ans, ce qui n’est pas rien.

Vous pouvez donc contribuer à respecter cet écosystème et nos pensionnaires :

  1. En évitant de nourrir les poissons : la fourniture de nourriture surabondante polluera l’eau du bassin et provoquera la mort de ses habitants !
  2. En laissant les poissons tranquilles
    1. On ne pêche pas les poissons domestiques. Il y a plein de lieux où s’adonner à la pêche, notamment dans les rivières qui traversent la Commune. Si vous souhaitez adopter la progéniture de nos protégés, prenez contact auprès de la mairie au moment des naissances.
    2. Les poissons se cachent ? Asseyez-vous et attendez qu’ils s’habituent à votre présence. Le stress influe sur la bonne santé des poissons. Bien qu’ils soient domestiques, ils restent des animaux sauvages, respectez leurs besoins.

La statue de Saint Roch de la fontaine a quitté quelques semaines son socle centenaire pour être restaurée.

Avec l'aide de la Communauté de Communes du Pays de Nay au titre du soutien à la restauration du patrimoine rural non protégé (1500€) et les conseils du CAUE des Pyrénées-Atlantiques le conseil municipal a choisi l'option d'une sculpture à l'identique, qui a été réalisée par M. Jean Jacques Abdallah.

La presse des Hautes-Pyrénées a titré en pleine épidémie de COVID-19 : « Le saint protecteur des épidémies restauré ».

La première moitié de la réhabilitation de la route de Hours a été réalisée.

Coût total : 30 940,80 €

Subvention du Département des Pyrénées-Atlantiques :  5 107,20 €

FCTVA : 4 226,60 €

Merci à l’entreprise Lapedagne pour cette réalisation.

NB : la vitesse reste limitée à 50 km/h. Respectez les piétons, cyclistes et riverains. Pensez aux enfants : levez le pied !

Ce projet, mûrement réfléchi par l’équipe municipale précédente, a débuté par un diagnostic réalisé par le CAUE.

Il a fait l’objet d’un marché public de maîtrise d’œuvre, dont l’attributaire, le cabinet Pays et Paysages, nous a proposé plusieurs scénarii d’aménagement. A la suite d’une ultime modification du projet par le Conseil municipal nouvellement élu et grâce à la réactivité de la maîtrise d’œuvre et des entreprises, le projet est désormais achevé.

La réhabilitation des espaces publics du cœur de bourg de Labatmale poursuivait les objectifs suivants : embellir, végétaliser, sécuriser et mettre en accessibilité la place du village et ses abords immédiats.

L’embellissement devait renforcer l’attractivité de la Commune. Valoriser notre patrimoine rural (église, mairie, fontaine, lavoir) est une priorité pour notre équipe municipale.

La végétalisation répond à des considérations écologiques. Elle a permis de limiter l’imperméabilisation des sols. Îlot de bitume et de chaleur l'été, le centre de Labatmale était sujet au ruissellement des eaux de la route départementale 936 en cas de fortes intempéries. Laisser une plus grande place au végétal a désormais la double vertu de recueillir ces eaux de ruissellement mais aussi de limiter l’effet du réchauffement climatique en ombrageant ces espaces. Nous avons fait le choix de n'implanter qu'un seul tilleul sur la place, afin de lui laisser toute latitude pour se déployer. Cela prendra certes quelques années...

La sécurisation des espaces publics est partie du constat que le positionnement des voies incitait à la vitesse et au « tout voiture ». La place était à la fois un parking et un lieu de circulation, où la seule règle était celle que se posait chaque automobiliste. Face à l’inhospitalité de cet espace pour les piétons, la réhabilitation a permis de délimiter les espaces, de sanctuariser les lieux dédiés aux piétons, de sécuriser les mobilités douces et de ne laisser que sa juste place à l’automobile.

La réhabilitation du trottoir et la création d’une passerelle permet en outre de sécuriser la circulation des collégiens et lycéens qui se rendent à l’arrêt de bus situé au carrefour du Lourrou en leur évitant de devoir cheminer, par endroits, sur la route départementale.

Enfin, le projet de réhabilitation était inscrit dans notre calendrier de mise en accessibilité des bâtiments publics. L’objectif du projet était de créer un stationnement PMR pour l’église, mais aussi d’améliorer celui qui avait été réalisé pour la mairie et d’assurer la liaison entre ces deux bâtiments publics. Le projet est global en ce qu’il consiste à moduler la pente naturelle pour créer des cheminements sécurisés pour les PMR dans l’ensemble du cœur de bourg.

ARCHITECTE : PAYS ET PAYSAGES

LOT 1 : VRD : COLAS

LOT 2 : ESPACES VERTS GUILHEM ET FILS

FINANCEMENT

Il a été acté dès notre élection que l'opération de réhabilitation des espaces publics du cœur de bourg serait LE projet du mandat.

C'est dans cette optique que nous avons convaincu la Préfecture des Pyrénées-Atlantiques de nous octroyer une subvention DETR majorée, malgré le caractère peu prioritaire du projet pour l'État (45 704,65€).

Le Département des Pyrénées-Atlantiques a également fortement investi dans la réalisation de notre projet. Nous avons ainsi pu bénéficier d'une intervention pour la sécurisation via les amendes de police (6363,39€), d'une subvention voirie communale (5107,20€), d'une convention de co-maîtrise d'ouvrage sur la route départementale (40 948,52€) et d'un soutien sur la partie "espaces publics" (84 604€).

Bonne surprise avant le commencement des travaux, le Pays de Nay, titulaire d'une compétence pluvial, prendra en charge une partie des travaux (20 000€ estimatif).

DES SUJETS QUI FÂCHENT ?

" POURQUOI LA FERMETURE DU CHEMIN DU LAVOIR ? "

Il est apparu depuis de nombreuses années que la circulation (en particulier depuis le haut de la D936 et vers la mairie) était devenue dangereuse.

Les excès de vitesse nous ont conduits à prendre cette décision de fermer le haut du Chemin du Lavoir poursécuriser les cheminements des piétons et cyclistes, en quête d'une circulation apaisée.

"LA ROUTE DÉPARTEMENTALE A ÉTÉ RÉTRÉCIE ! "

Pour des questions de sécurité, nous avons volontairement créé des bordures hautes sur la RD936 et modifié la courbe de la chaussée, pour créer une impression d'étroitesse. La largeur de la voie reste conforme au règlement des routes départementales. Objectif : 50 km/h !

" LE MURET EST DANGEREUX ! "

Le muret a pour objectif de protéger notamment les enfants pendant les cérémonies officielles. Il crée également un obstacle visuel qui pousse au ralentissement. Grâce à lui, nous constatons un meilleur respect des limitations de vitesse.

" L'ABATTAGE DES PLATANES,QUEL DOMMAGE ! "

La décision d'abattre les platanes n'a pas été prise de gaieté de cœur. Elle a pour autant été votée à l'unanimité, pour les raisons suivantes :

1) Les platanes étaient malades et creux. Plusieurs d'entre eux avaient déjà été abattus ces dix dernières années. Nous investissons sur plusieurs décennies sur ce cœur de bourg ; le choix a été fait de "repartir de zéro".

2) La réalisation de la mise en accessibilité des bâtiments publics nécessitait de modifier le niveau du sol. Nous ne pouvions pas noyer les platanes sous le béton désactivé.

3) Nous voulons déployer une nouvelle méthode d'entretien des arbres pour assurer leur durabilité. Nous avons fait le choix de privilégier la plantation d'un arbre principal (le tilleul), laissé en port libre, qui a vocation à ombrager (à terme) toute la place.

La Mairie de Labatmale a participé à un groupement de commande de la Communauté de Communes du Pays de Nay pour se doter d'un défibrillateur. Il est à votre disposition, en cas d'urgence, sous le porche de la mairie.

On y trouve tout le matériel disponible en cas d'arrêt cardiaque. Dans une telle situation, chaque minute compte.

1) Pendant qu'une personne se charge du massage cardiaque, se rendre à la mairie pour récupérer le défibrillateur / appeler les secours pendant le trajet.

2) Suivre les instructions orales données par le défibrillateur.

Coût du défibrillateur : 1 376,88€

Fournisseur : SCHILLER

Cet outil est un projet de longue date, initié par Mathieu Lafargue et réalisé par l'APGL 64. Un grand merci à l’ensemble des personnes qui ont contribué à sa réalisation, et plus particulièrement Lydie Latapie-Sengès, pour la charte graphique du village qu’elle a gracieusement construite et à Jonathan Auribault de l'APGL 64 qui a élaboré le site.

Ce site n’a pas vocation à se substituer aux bulletins municipaux, ni aux moments de convivialité ; c’est un recueil d’information, un complément.

Vous pourrez y découvrir et y suivre l’action municipale, les projets, les réalisations, disposer d’une base d’information sur les démarches administratives, l’actualité des associations et entreprises. Ce site internet vous permettra de suivre l’actualité de votre village, du territoire et de la Communauté de communes du Pays de Nay.

Ce site est en développement constant. Nous sommes attentifs à toutes vos remarques et suggestions pour perfectionner cet outil essentiel pour l’avenir de notre village.

Le 1er septembre 2020, un véhicule a accidentellement pris feu sur la place du village de Labatmale, à deux mètres à peine de l’église , dont la porte a rapidement été attaquée par les flammes. Ce n’est que grâce à l’intervention rapide des forces de la brigade de gendarmerie de Pontacq-Nay et des sapeurs-pompiers de Nay, Soumoulou et Pontacq que notre église a pu être sauvée in extremis. Ils ont toute notre gratitude !

Notre assurance nous a permis d'effectuer une réparation immédiate. Elle a été réalisée par Sandrine MARQUET pour un montant de 5 200,80 €

Le parquet de l'autel secondaire de l'église, usé par les moisissures, a également été remplacé par Sandrine MARQUET pour un montant de 3 840,00 €.

À la demande du curé, une canalisation a été tirée jusqu'à l'église pour permettre la création d'un point d'eau.

Patrimoine religieux

L'église Saint-Sébastien

Le village se pare d'une belle église paroissiale construite probablement dans le premier quart du xviiie siècle et achevée au cours du xixe siècle. La date 1720, gravée sur le linteau de la porte de la sacristie, laisse en effet penser que des travaux de construction ou de rénovation furent entrepris à cette date. La construction du clocher et du collatéral date vraisemblablement du xixe siècle. Enfin, en 1879, deux verrières à médaillon sont fournies par Jules-Pierre Mauméjean, maître-verrier à Pau, et en 1915 une verrière historiée est fabriquée par L. Saint-Blancat, maître-verrier à Toulouse.

L'architecture de l'église est classique. L'entrée est constituée d'un clocher-porche à son nord, d'un bas-côté au sud. La couverture, soutenue par une fausse voûte en anse-de-panier et principalement constituée d'ardoises, se pare d'une flèche polygonale, d'un toit à longs pans et d'une croupe polygonale. À l'intérieur, des vitraux ornent les murs en ses côtés sud, est et ouest. Le plan est allongé et l'étage se compose de deux vaisseaux.

La fontaine Saint Roch

A compléter

Patrimoine historique

Chemin Henri-IV

Le village est traversé, à l'ouest et au sommet des crêtes, par le chemin Henri-IV qui relie le château de Franqueville à Bizanos au lac de Lourdes. Il s'agit d'un chemin de terre principalement forestier d'environ quarante kilomètres pouvant être arpenté à pied, à cheval ou à vélo. Près de ce chemin, ont été découvertes des monnaies celtibères en bronze et en argent.

L’ancien village de Garrue

A compléter